Les équipes DevOps d’entreprises majeures comme Microsoft, SpaceX ou CoreLogic sont nombreuses à choisir la solution de surveillance synthétique d’Uptrends en raison de sa fiabilité et de la facilité avec laquelle elle leur permet de simuler l’expérience des utilisateurs finaux de façon précise et transparente.
Avec plus de 229 points de vérification à travers le monde, le monitoring synthétique d’Uptrends vous informe sur les performances des applications. Où que vous soyez, vous pouvez produire les pages web comme le feraient vos utilisateurs localement. Grâce aux alertes rapides, les équipes DevOps peuvent repérer et corriger les problèmes de performance avant qu’ils influent sur l’expérience de l’utilisateur final.
Depuis quelque temps, certaines entreprises se tournent vers des solutions de monitoring synthétique dont les checkpoints sont situés dans les services de cloud comme Amazon Web Services (AWS) et Azure. En 2020, 61 % des entreprises avaient migré leur charge de travail vers le cloud, et AWS représentait 76 % de cette utilisation du cloud. Or, cette tendance peut s’avérer problématique.
La plupart du temps, ces organisations s’attendent à ce que la migration améliore significativement la performance et la stabilité, ou qu’elle génère des économies de coût.
Cependant, pour plusieurs raisons, la migration vers des solutions de monitoring synthétique basées sur le cloud ne produit pas nécessairement les meilleures économies de coût à long terme, et n’apporte pas non plus de visibilité précise sur l’expérience utilisateur. Voyons ensemble pourquoi.
Le monitoring synthétique basé sur le cloud génère des angles morts
Les solutions de monitoring synthétique qui emploient des approches basées sur le cloud entraînent souvent des problèmes pour les équipes DevOps. De fait, en cas de recours au cloud, ces équipes ont souvent des difficultés à surveiller avec précision l’expérience des utilisateurs finaux et à repérer les problèmes de performance avant qu’ils soient remarqués par les utilisateurs réels.
En effet, le monitoring synthétique basé sur le cloud génère plus de bruit et des signaux plus faibles qu’une surveillance exécutée sur les nœuds de la dorsale dans les centres de données traditionnels et connectée aux principaux fournisseurs de la dorsale Internet. Autrement dit, les données collectées lors des vérifications effectuées sur les nœuds AWS ou d’un autre service cloud tendent à fournir des métriques de performance plus rapides que celles issues des vérifications effectuées sur les nœuds de la dorsale. Cette représentation de l’expérience de l’utilisateur final manque de précision, car :
Les applications surveillées et hébergées par AWS et sur AWS produisent généralement des résultats irréalistes en raison de l’existence d’une sorte de connexion réseau dédiée entre les centres de données.
Les opérateurs réseaux peuvent ajuster les stratégies de routage de façon à envoyer et recevoir le trafic par des systèmes autonomes adjacents. Cette pratique porte le nom d’ingénierie de trafic BGP. Le BGP (Border Gateway Protocol) est un protocole qui facilite le système mondial de routage sur Internet.
Ce protocole garantit la stabilité des réseaux en s’assurant que les routeurs peuvent s’adapter aux erreurs de routage. Par exemple, si un chemin d’accès échoue, le protocole BGP modifie le routage de façon à trouver un nouveau chemin conforme aux règles ou stratégies réseaux définies par les administrateurs réseau.
Lorsque le routage se produit au sein de la même entité, comme c’est le cas avec AWS, cela relève généralement du contrôle de l’opérateur réseau. Or, si l’objectif de la surveillance est de gagner en clarté sur la performance, la fiabilité et la disponibilité du point de vue de l’utilisateur final, le monitoring doit s’exécuter tout au long du chemin de la prestation de service, à savoir sur la dorsale, les appareils mobiles, les équipements sur site, etc.
Tout ne peut pas être surveillé depuis le cloud
Outre le suivi de l’expérience de l’utilisateur final, il existe d’autres situations dans lesquelles il est préférable de surveiller les checkpoints depuis la dorsale, le haut débit ou les équipements sur site, plutôt que sur le cloud. Voici quels peuvent être ces autres scénarios :
- La surveillance des mesures de SLA applicables aux services fournis aux utilisateurs finaux
- La surveillance des mesures de SLA pour les prestataires ou sous-traitants tiers dans la chaîne logistique, tels que les fournisseurs DNS, CDN, cloud, etc.
- L’évaluation et la validation des performances des CDN
- L’analyse comparative pour les produits de prestation de services aux consommateurs
- L’exploration et la surveillance de la connectivité et du peering des réseaux et des FAI
- La disponibilité, la performance et la validation du DNS selon l’emplacement géographique
Le principal problème lié à l’utilisation des nœuds du cloud pour surveiller l’expérience de l’utilisateur final tient au fait que ces utilisateurs n’accèdent pas aux sites web ou aux applications depuis ces environnements-là.
AWS, Azure, Google, etc. ne sont pas des FAI, et n’ont pas l’empreinte nécessaire pour simuler la latence entre les zones géographiques et pour montrer la complexité de la couche réseau qui sous-tend Internet.
Par ailleurs, lorsqu’il est exécuté depuis le cloud, le monitoring ne permet pas d’identifier les problèmes liés aux FAI ou de vérifier comment votre application fonctionne pour les utilisateurs finaux.
Ce qu’il faut retenir
Le principal problème lié à l’utilisation des nœuds du cloud pour surveiller l’expérience de l’utilisateur final tient au fait que ces utilisateurs n’accèdent pas aux sites web ou aux applications depuis ces environnements-là. Les fournisseurs de services cloud comme AWS et Azure ne sont pas des fournisseurs d’accès Internet, et le monitoring exécuté depuis le cloud ne permet donc pas d’identifier les problèmes liés aux FAI ou de vérifier comment votre application fonctionne pour les utilisateurs finaux.
Le monitoring synthétique basé sur le cloud peut vous apporter quelques informations si votre objectif est de déterminer la disponibilité et la performance d’une application ou d’un service qui sera exécuté depuis une infrastructure cloud. Uptrends possède plus de 229 checkpoints mondiaux pour simuler l’expérience de l’utilisateur final.
Pour un monitoring efficace, il est essentiel de réaliser les tests depuis les mêmes emplacements géographiques que vos utilisateurs finaux. Comme les erreurs n’affectent pas nécessairement tous les utilisateurs, plus les tests sont ciblés, plus le système de surveillance peut repérer les erreurs à l’échelle régionale.
À la différence des solutions de monitoring basées sur le cloud qui ont une empreinte géographique nettement plus modeste, la taille et la répartition du réseau de checkpoints sont de plus en plus importantes avec une audience mondiale.
Pour en savoir plus sur la différence entre les checkpoints d’Uptrends et les checkpoints basés sur le cloud, réservez une démonstration rapide auprès d’un expert.
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